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Le costume historique
15 mars 2019

Culotte - XVIe siècle

Le haut-de-chausses

de type « culotte longue »

 

La culotte est un terme spécifique au XVIIIe siècle. Elle désigne à partir du règne de Louis XIV, un haut-de-chausses plutôt long, couvrant les cuisses jusqu'au-dessous du genou. Le modèle existait déjà à la Renaissance, mais n'était pas mentionné comme « culotte ».

Le mot lui-même était employé au XVIe siècle, mais ses occurences semblent assez peu nombreuses et surtout, il semble ne pas avoir la même signification 1. A la fin du siècle, il est employé dans la continuité du mot culot, ce haut-de-chausses très court qui s'arrête au niveau du fessier, le « cul » (en vogue sous Henri III). Cette origine étymologique explique que le terme « culotte » est encore employé au XVIIe siècle comme synonyme de trousse, c'est-à-dire comme chausse courte découpée en bande 2. Le terme a donc été utilisé à différentes époques pour désigner des coupes assez différentes les unes des autres.

Dans les années 1680, on parle encore de « culotte longue » 3, montrant qu'il y avait encore à cette date le besoin de préciser la dimension de la culotte pour la distinguer d'une autre, nécessairement plus courte : la trousse.

 

Culotte longue et culotte courte

En posant cette distinction, je propose de considérer deux grandes catégories schématiques de hauts-de-chausses (image ci-dessus). La première se décrit comme une forme souple, plus ou moins déstructurée, tantôt bouffante, tantôt serrée, couvrant la cuisse jusqu'au-dessous du genou. La seconde présente une forme structurée, composite et découpée en bandes, qui s'arrête plus ou moins à mi-cuisse.

EvidemmeCulotte vs troussesnt, il existe bien d'autres formes de chausses qui ne rentrent pas dans cette répartition binaire et réductrice ; plusieurs type de hauts-de-chausses coexistent simultanément et évoluent de façon corrélée. Les frontières sont parfois si tenues que les formes semblent parfois se rejoindre. La culotte présente notamment des similarités avec le « pantalon » et la chausse à la marinière (sorte de pantalon court plus ou moins flottant).

Mais dans cet article, il ne sera traité que de la culotte allongée aux genoux. La présence des guillemets permettra de rappeler que l'utilisation du mot « culotte » reste problématique pour le XVIe siècle et le début du XVIIe.

Le haut-de-chausses est l'appellation générique employé à cette époque, mais selon les coutumes locales, les formes et les style adoptés, il existait différentes locutions pour les désigner. Certaines d'entre elles sont aujourd'hui perdues, d'autres sont sujettes à caution. Elles désignent parfois la culotte par ses particularités (culotte à gros plis), ou par des analogies (culotte en gigot, en bourse, ou en tuyaux d'orgue). Ce sont aussi des noms qui rappellent l'origine géographique même si dans ce dernier cas en particulier, il est important de relativiser ces appellations qui ne sont pas forcément justifiées. Pour la culotte longue, on entend ainsi parler de chausse à la vénitienne.

 

1 - Délimitations chronologiques

 

Si l'enjeu de  cet article est de présenter les différentes tendances de la « culotte longue  », sa présentation est limitée à la période 1560 - 1660. Ce choix s’est imposé par l’enchaînement cohérent des formes qui se succèdent pendant ce laps de temps et par la disponibilité des sources iconographiques.

Beham, un lansquenet, vers 1530-40Des formes de chausses longues existaient déjà dans la première moitié du XVIe siècle. Les représentations des lansquenets suisses ou allemands en sont les illustrations les plus familières (image ci-contre : gravure de Sebald Beham, c. 1540) : ce sont des hauts-de-chausses composites, structurés en plusieurs parties multicolores, et découpés en bandes et à crevés multiples. Le panel de modèles existants est particulièrement riche, mais ce sont des formes très différentes de celles de la seconde moitié du siècle.

Veronèse, Villa Barbaro, 1562La culotte longue qui nous intéresse dans cet article présente une silhouette beaucoup plus simple. Ce qui la caractérise est sa forme indivise et non découpée, telle qu'elle se présente encore au XVIIIe siècle, soit bouffante, soit ajustée à la cuisse.

C'est dans les années 1560, à Venise qu'il faut en rechercher les premières illustrations. L'une d'elles, représentant un chasseur, a été peinte en 1562 par Paul Véronèse à la Villa Barbaro (en Vénétie) (image ci-contre). A partir de là, s'enchaîne une longue histoire de la « culotte » qui trouve son aboutissement au XIXe siècle.

La culotte en rhingrave (1669)Comme date terminus, le choix s'est porté sur les années 1650 qui constituent la période de transition pendant laquelle la culotte prend la forme d’une jupe, appelée à s’imposer dans les années 1660 sous le nom de rhingrave (image ci-contre : François Verwilt, Portret van een jongen, 1669, Rijksmuseum).

Le changement de forme est radical et ceci explique mon choix d'arrêter la présentation à cette date marquante. La mode de la rhingrave est suffisamment longue de plusieurs années pour justifier cette césure. Lorsque la culotte longue réapparait dans les circuits de la mode curiale, dans les années 1670 et 1680, c’est dans une nouvelle époque qu’elle s’inscrit.

 

2 - Considérations sociales

 

Les deux articles que je publie sont ainsi dédiés à la culotte longue des guerres de religion. Ils en parcourent les principales formes qui ont prévalues pendant un siècle. Là encore, je ne cherche pas à brosser le tableau de toute la société, mais à faire émerger les tendances d’un style prédominant, qui est généralement celui de la mode aristocratique et en particulier celui de la mode curiale. 

Georges de la Tour, Old manOn ne peut toutefois exclure d'ignorer les autres corps sociaux, car la culotte longue est un vêtement populaire, porté par le « commun ».  Du point de vue de l'histoire sociale, la culotte longue apparaît comme le vêtement alternatif aux trousses qui est son concurrent, plus noble et plus « habillé ».

Au XVIIe siècle, l'usage de la « culotte » est partagée par toutes les couches de la société. Elle apparaît souvent dans les portraits ou peintures de genre qui mettent en scène des gens du peuple (image ci-contre :  Georges de la Tour, Old man, c. 1618-19, Fine Arts Museums of San Francisco).

On la retrouve aussi beaucoup sur les gravures représentant des scènes de guerre. Au XVIe siècle, les militaires portent la culotte longue et bien que, soldats, ils ne sont pas exempts de la vanité à la porter selon la mode du temps, même s'il existe toujours un décalage de style entre la mode raffinée de la cour et celle de l'armée.

A cause de cet emploi populaire, les images de culotte longue se retrouve beaucoup moins sur les portraits nobiliaires jusqu'à ce que la tendance s'inverse dans le premier quart du XVIIe siècle. On assiste dans les années 1600-1620 à un inversement de la hiérarchie opposant culotte et trousse. Dans les années 1630, les nobles portent la culotte longue, alors que la trousse est reléguée comme vêtement de protocole, et livrée des domestiques.

 

3 - Typologies des formes

 

Cette appropriation de la culotte longue par la noblesse explique qu'on assiste à une évolution continue de ses formes, au fur et à mesure de son intégration à la mode aristocratique.

Deux formes de culottes prédominent successivement durant cette longue période : la chausse à la gigotte, pour le XVIe siècle et son opposé, la chausse en bourse pour le XVIIe siècle. La mode fonctionne par trangression des styles et par opposition des formes. A la chausse serrée et moulante, s'oppose également la chausse bouffante en tuyau d'orgue, ou à gros plis. Et à la chausse soigneusement boutonnée et maintenue par une jarretière, s'oppose la chausse ouverte aux genoux qui donnera naissance à la rhingrave. Toutes ces locutions appartiennent à la même famille. Elles désignent des formes de « culotte longue » dont elles ne sont que des sous-catégories.

 

typologie_culotte3

 

 

 

Les années 1560

 

 

Veronèse, Villa Barbaro, 1562Les années 1560 constituent la période où la culotte longue apparaît sous une forme plutôt ample et souple. C'est la ligne qui habille le chasseur peint en 1562 par Paul Véronèse à la Villa Barbaro (en Vénétie).

Le vêtement paraît facile à enfiler, et aisé à porter au quotidien. C'est la raison pour laquelle, il est employé dans les activités sportives comme la chasse.

Chausse 1546-50L'origine de cette forme est peut-être à rechercher dans les vêtements longs que les marins portent dans une longueur variant entre le mi-mollet et les chevilles :  la chausse à la marinière (ou à la marine). C'est le pantacourt d'aujourd'hui. Au XVIe siècle, sa forme est pluôt flottante, avec plus ou moins d'amplitude. Dès lors, la cité de Venise, qui a fait sa fortune dans le commerce maritime offrait un milieu privilégié pour le développement de ce type de mode.

Titien, Tarquinius and Lucretia, 1571Cette forme de chausse se retrouve dans Tarquin et Lucrecia, oeuvre peinte par Titien en 1571 (image ci-contre à droite). Tout comme le chasseur de Véronèse, il s'agit d'une peinture vénitienne. L'iconographie conforterait ainsi l'origine de cette mode et l'usage du terme « chausse à la vénitienne ».

La peinture représente la scène d'intimidation qui précède le viol de Lucrèce. Dans la violence de ses mouvements, Tarquin a défait ses propres vêtements ; son bas-de-chausse s'est détaché et détendu, sa « culotte » remonte en plis sur la cuisse.

 

Chausses à la gigotteDans les années 1560, la « culotte » suit la tendance au ballonnement qui domine la mode des trousses à cette époque.

On appelle chausse à la gigotte, un haut-de-chausses ballonné à la hauteur des cuisses, se resserrant au-dessus du genoux, moulant le bas des cuisses. Elle doit son nom à sa forme de gigot (image ci-contre).

C'est à ce type de chausse que certains ouvrages donnent le nom de culotte vénitienne. Le chasseur de Veronèse en présentait les signes avant-coureurs, ample autour des cuisses et ajustée aux genoux.

Chausses à la gigotte, extrait d'archives des ad31L'image ci-contre rappelle le contexte fratricide de cette époque. Dans cette période troublée des guerres de religion, le haut-de-chausses est aussi un vêtement fonctionnel, employé pour transporter toutes sortes d'objets interdits: tracts politiques, livres religieux et armes (image ci-contre : extraite du registre des arrêts du parlement de Toulouse de 1571-1572, archives départementales de Haute-Garonne)

 

 

 

 

Les années 1570

 

Chausses bouffantes vers 1570-75Au commencement des années 1570, le haut-de-chausses ballonné a atteint son point culminant.  

C'est ce qu'illustrent les trois peintures ci-contre qui représentent des hommes de guerre de trois pays différents. Les hauts-de-chausses qu'ils portent ont une forme ronde qui les fait rattacher à la famille des trousses.

Il ne s'agit pas d'une culotte longue, puisque le vêtement s'arrête aux deux-tiers de la cuisse et qu'il retombe de façon bouffante au-dessus du genou.

The Book of Faulconry, 1575Dans les années 1570, la culotte longue reste dominée par la forme en gigot, bien que celle-ci connaisse un déclin progressif. Cette forme ballonnée apparaît très bien sur les gravures d'illustration d'un livre anglais de fauconnerie édité en 1575 (image ci-contre, The Book of Falconry or Hawking by George Turberville, 1575).

Le haut-de-chausses à la gigotte prédomine encore la mode commune des années 1570, mais tend à s'amenuiser et à perdre de sa rotondité.

Die Sieger der Seeschlacht von Lepanto, 1571Sur le tableau de commémoration de la bataille de Lépante peint vers 1575 et conservé au Kunsthistorisches museum (image ci-contre), la « culotte » du personnage central a encore des allures de chausses à la gigotte, ample à la taille et ajustée au bas de la cuisse.

A noter que l'on reste dans le domaine de la représentation d'hommes de guerre, ici à un plus haut niveau social que les trois portraits précédents et que des trois hommes, un seul porte la trousse, c'est le prince (Don Juan d'Autriche), confortant la dimension aristocratique de la trousse.

Chausses anglaises vers 1575-1580Les trois portraits anglais présentés ci-contre appartiennent à la seconde moitié des années 70. Ils montrent l'évolution de la  « culotte » vers une ligne plus avachie.

Ils représentent un prince, le jeune Jacques Stuart (à gauche), et deux roturiers ; Martin Frobisher un marin britannique connu pour ses explorations outre-atlantique (au centre), et un géant peint pour sa taille extraordinaire (à droite).

Le portrait de Jacques Stuart témoigne que la « culotte » peut être portée par un prince. Il s'agit toutefois du portrait d'un enfant, et l'on retrouve dans d'autres portraits princiers, cette dérogation qu'ont les enfants  nobles d'être répresentés dans un vêtement plus commun que la trousse. Le jeune prince reste habillé avec beaucoup de noblesse ; il porte un vêtement plus riche et mieux agencé que les deux autres (le bonnet de cour est porté derrière la tête, le collet est boutonné jusqu'à la ceinture, contrairement aux deux autres qui laissent entrevoir le pourpoint).

 

 

Les années 1580

 

Aux Pays-Bas

 

La tendance majeure des années 80 est l'ajustement de la chausse à la forme de la cuisse. La « culotte » devient plus étroite au point de ressembler à la « culotte » moderne du XVIIIe siècle.

Cette évolution est illustrée par cette série de gravures ci-dessous ; le personnage de gauche reste habillé à l'ancienne mode ; sa culotte est encore large et flottante. En revanche, les trois autres personnages, habillés à la mode des années 1580 (fraises larges, panseron du pourpoint en pointe, et manches amples) portent une « culotte » ajustée.

 

Officiers des Provinces-Unies, années 1580

The Company of Captain Rosecrans, 1588La compagnie du capitaine Dirck Jacobsz Rosecrans est un portrait de groupe peint par Cornelis Ketel en 1588. Il représente des officiers de la garde civile d'Amsterdam, tous issus de la bonne bourgeoisie hollandaise. L'oeuvre est conservée au Rijksmuseum. Elle inaugure un art du portrait consistant à représenter des groupes d'officiers, en pied.

Tous portent une chausse couvrant les cuisses jusqu'au genou. La « culotte », est fermée sur le coté par deux boutons situés au niveau des genoux. Sa forme est légèrement flottante. Aucun de ces hommes ne portent la trousse.

 

 

En France

 

Scènes de bal à la cour des ValoisA la cour de France, la mode est au petit culot, un haut-de-chausses si court qu'il est porté sur les hanches. Il est accompagné de canons, sorte de chausses longues et étroites qui moulent les cuisses.

La mode d'associer les deux vêtements date des années 70 et se confirme dans les années 80 avec l'atrophie du vêtement ; la trousse se porte de plus en plus courte, et la chausse allongée de plus en plus ajustée.

Dans la scène de bal de la cour des Valois (images ci-contre), les gentilhommes portent des canons assortis au pourpoint, les chausses sont en effet tailladées d'une multitude de petits crevés parallèles, alignés en rangs superposés.

Portraits de princes de France et de LorraineCet assortiment du costume n'est pas propre à cette époque. Mais les documents d'archives permettent d'établir que sous Henri III, les pièces d'habit étaient commandés ensemble (pourpoint et chausses) 4. En témoignent les deux portraits en pied de deux princes français ci-contre (portraits présumés des petits-fils de Catherine de Médicis : Charles de Valois, et Henri marquis de Pont-à-Mousson).

Les canons moulants à culot se distinguent de la chausse vénitienne allongée (aux genoux). Celle-ci peut se porter sans culot, alors que les canons moulants sont indissociables du culot avec lequel ils sont cousus.

La lutte pour la culotteOn le voît sur les scènes allégoriques représentant le thème de la lutte pour la culotte (image ci-contre). La scène représente des femmes de différentes conditions sociales se disputant le vêtement, chacune voulant se l'accaparer 5.

L'objet convoitée est une culotte avec des crevés alignés, telle que la portent les gentilshommes d'Henri III dans les scènes de bal vues précédemment. Dans la partie supérieure du vêtement, on distingue la présence du culot, avec ses bandes parallèles verticales.

Chaque partie du vêtement est vigoureusement maintenue. Deux des dames tiennent respectivement un canon, une autre tient le culot, et une quatrième s'est emparée de la braguette à forme phallique.

Les belles Figures et Drolleries de la ligueA la fin de la décennie, la « culotte » est ajustée à la forme des cuisses.

C'est le type de haut-de-chausses que l'on retrouve sur les nombreuses images populaires représentant les évènements de la Sainte Union (ou Ligue catholique) qui troublèrent la vie politique française à la fin de la décennie. Sur la gravure ci-contre représentant l'assassinat du cardinal de Guise, les gardes sont représentés avec une « culotte » ajustée.

 

 

 

 

 

 

Les années 1590

 

Les années 1590 sont caractérisées par la mode du haut-de-chausses ouvert au niveau du genou.

Chausse déboutonnéeA l'origine, il s'agit d'une chausse simplement déboutonnée au bas de la jambe. Une patte de boutonnage située sur le coté permettait en effet de fixer la culotte au niveau du genou (image ci-contre).

Il est possible que cette mode soit née d'une recherche volontaire de négligence. Tout comme la mode du jeans taille basse, ou du jeans troué, la mode de la culotte desserrée procèderait d'une provocation vestimentaire destinée à créer une distinction sociale, et la naissance d'un nouveau style.

Le philosophe Montaigne évoquait déjà la conduite vestimentaire provocatrice et transgressive de la jeunesse. Par un bas de chausse mal tendu ou le port du manteau en écharpe, l'effet de négligence était déjà recherché 6

La mode est probablement apparue dans les années 1580. Son évolution dans les années 1590 consiste en une ouverture de plus en plus ample et une coupe droite, au point que les canons de la chausse finissent par former deux tuyaux.

A la fin de la décennie, la chausse se présente comme un pantalon court dans une forme proche des bermudas actuels.

La tendance est partagée par toute l'aristocratie européenne (images ci-dessous).

Chausses ouvertes, années 1590

 

Cette tendance est illustrée dans de nombreuses gravures issues des Pays-Bas. Elle habille les explorateurs outre-atlantique de Theodore de Bry, les figures allégoriques d'Hendrik Goltzius et les mascarades de Jacob De Gheyn (images ci-dessous)

Chausses ouvertes aux genoux, Goltzuis

 

La gravure ci-dessous montre les deux façons de porter le haut-de-chausses dans les années 1590. A droite, l'homme porte des canons moulant les cuisses et par-dessus des trousses. A gauche, l'homme porte cette chausse tuyautée et ouverte qui a la forme d'un bermuda.

Théodore de Bry 1598, Tortues géantes sur l’île Maurice

 


Notes et références

1. Edmond Huguet, Dictionnaire de la langue française du 16e siècle. Il est fait mention d'un hault-de-chausse à la culote pour l'année 1515.

2. Le Dictionnaire universel d'Antoine Furetière, Le Robert, Paris, 1978. « Espèce de haut-de-chausse court et serré, où l'on attache quelquefois des bas, des canons, des ringraves ». « Signifie aussi des trousses de page qui sont serrées et plissées et qui ne couvrent que le haut des fesses. C'est aussi le haut-de-chausse des chevaliers de l'ordre du saint esprit, et celuy que les gens d'armes portoient autrefois à cheval ».

3. THÉPAUT-CABASSET Corinne, L'Esprit des modes au Grand Siècle, Paris, Éditions du CTHS, 2010, p. 120, 127.

4. Jacqueline BOUCHER, Société et mentalités autour de Henri III, Paris, Honoré Champion, coll. « Bibliothèque littéraire de la Renaissance », 2007.

5. Christiane Klapisch-Zuber, « La lutte pour la culotte, un topos iconographique des rapports conjugaux (xve-xixe siècles) », Clio. Femmes, Genre, Histoire, 34 | 2011, voir en ligne

6. Madeleine Lazard, « Le corps vêtu : signification du costume à la Renaissance », in Le Corps à la Renaissance. Actes du XXXe colloque de Tours, 1987, é, Paris, Amateurs de Livres, 1990, p. 77-94

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